FAQ

  • Pourquoi ne peut-on pas envoyer simplement quelques euros ?

    En France, les versements récurrents, même de petits montants, sont considérés comme des revenus imposables. Pour rester dans un cadre légal, je ne peux pas recevoir de « petits dons » spontanés comme on le fait sur certaines plateformes.

    Ce que je propose ici — un abonnement mensuel fixe — permet d’assumer cette réalité sans flou ni risque fiscal. Cela ne veut pas dire que les autres formes de soutien n’ont pas de valeur : au contraire. Chaque geste, même symbolique, compte. Mais techniquement, multiplier les petits versements ne me rendrait pas service — cela complique la situation sans assurer la viabilité du projet.

  • Pourquoi 60 € par mois ? Ce n’est pas un peu cher ?

    Ce n’est pas un tarif pour un contenu premium. C’est une proposition simple pour montrer son soutien à un travail dont l’essentiel est publié gratuitement, sans publicité ni subventions. Ce montant permet à ce lieu d’exister dans la durée, d’être une présence. Cela ne crée pas d’inégalité : l’essentiel reste accessible. C’est une manière, parmi d’autres, de soutenir ce que vous lisez ici.

  • Pourquoi mettre un Paywall?

    Ce n’est pas un vrai "mur"‘. L’essentiel du site est en accès libre. L’espace membre contient certes un contenu qui lui est propre, mais il permet essentiellement à celles et ceux qui le souhaitent de soutenir la continuité de ce lieu. Ce n’est pas un abonnement à un service. C’est un engagement matériel, substantiel et structurant.

  • Est-ce qu’on ne fait pas payer la Parole ?

    La Parole ne s’achète pas. Elle ne se vend pas. Ce qui est partagé ici reste accessible à tous, sans contrepartie financière. Le soutien proposé n’achète rien, et en particulier aucun contenu qui relève de l’annonce de l’Évangile : les prédications, les notes, les brèves théologiques, tout cela est accessible gratuitement. La Parole ne se vend pas et ne s’achète pas.

  • Peut-on parler librement tout en proposant un soutien financier ?

    Ce site ne commercialise pas un savoir, ni une vérité. Il ne fait pas payer l’accès à la Parole, mais propose à ceux qui le souhaitent de contribuer à un cadre où elle peut prendre forme — librement, sans pression extérieure, sans publicité ni dépendance algorithmique. Ce qui est en jeu ici n’est pas une transaction, mais une condition d’émergence.

  • Pourquoi proposer un paiement s’il n’y a pas de contenu réservé ?

    Ce site n’est pas structuré selon le modèle classique "je paie = je reçois plus". Ici, personne n’a plus que les autres. Soutenir, c’est précisément refuser de conditionner l’accès à la parole à des moyens financiers. C’est porter un autre modèle : non celui de la récompense, mais celui du soin, de la continuité, de la gratuité offerte à tous.

  • Le ton n'est-il pas parfois un peu relâché, alors qu’il est question de choses sérieuses, voire sacrées ?

    Il y a plusieurs entrées à ce site. Son architecture première est destinée à celles et ceux qui doutent ou ne sont pas familiers de la Parole. Et puis, il peut y avoir des situations où dire "je traverse une période difficile" est trop poli pour être vrai. Écrire, comme on parle – même comme on ne s'entend pas parler – c’est une manière de tenir ensemble la langue de la prière et celle du quotidien. De ne pas couper Dieu de ce qui se dit vraiment. De redire l'essentiel de la foi chrétienne dans les mots qui sont les nôtres aujourd'hui, y compris quand notre langage est relâché ou soupçonneux.

  • Ce ton-là, c’est pour faire peuple ou pour faire style ?

    Peut-être qu’on peut se le demander, oui. Est-ce que c’est une manière de faire croire à une proximité ? Est-ce que la rugosité ne devient pas un effet ? Est-ce que ce n’est pas une autre forme de style, justement — une manière de tenir une pose, de dire : “regardez, ici on ne parle pas la langue du centre” ?

    Ce sont de vraies questions. Et elles valent d’être posées. Mais ce ton n’est pas une imitation, ni une stratégie. Il vient d’une fréquentation longue de paroles qui ne passent pas par les voies balisées. Il ne prétend pas parler à la place, ni parler pour. Je réponds au vol à des interpellations. Précisément, elles m’ont interpelé et les posts qui relèvent de ces interactions en garde un trace.

  • On ne peut pas poser de questions ? Échanger ? Discuter ?

    Pas directement sur ce site, car il n’est pas conçu comme une plateforme d’échange ou une communauté en ligne. Il n’y a pas de messagerie, pas de réponse directe, ni de dispositif interactif, et c’est un choix volontaire. Ce lieu se veut un espace de dépôt et de circulation lente, où l’interaction passe par d’autres chemins : la lecture, la reprise ailleurs — par exemple dans vos propres écrits ou discussions —, ou encore l’écho intérieur que ces mots peuvent susciter en vous au fil du temps. C’est l’approche privilégiée pour l’instant, mais cet espace peut évoluer. Merci de votre intérêt.

  • Pourquoi ne pas utiliser les réseaux sociaux pour partager ce contenu ?

    Les réseaux sociaux favorisent une circulation rapide et marquée par la viralité et l’immédiateté. Ce site, au contraire, est un espace de dépôt et de lenteur, où les mots sont offerts pour une lecture attentive, sans pression de visibilité ou de popularité. Vous pouvez bien sûr partager ce que vous trouvez ici ailleurs, mais nous préférons que cet espace reste un refuge à l’écart des dynamiques des plateformes sociales.

  • Est-ce que les mots déposés ici sont destinés à un public particulier ?

    Non, ces mots s’adressent à tous ceux qui se sentent appelés à les lire. Ce site n’est pas réservé à un public spécifique, mais il demande une certaine disposition : une envie de ralentir, de lire avec attention, de laisser les mots résonner. Si vous cherchez des réponses immédiates ou des échanges directs, cet espace risque de vous sembler inhabituel. Mais si vous êtes prêt à accueillir ces dépôts comme une invitation à la réflexion, alors ce lieu est pour vous.

  • Peut-on citer ou reproduire les mots trouvés ici ailleurs ?

    Oui, vous pouvez citer ou reproduire les mots trouvés ici, à condition de respecter leur esprit, de comprendre que ce partage ne forcera pas le débat que ne recherche pas ce site, et encore moins les instrumentalisations, et de mentionner clairement leur origine. Ce site est un espace de circulation : les mots sont faits pour voyager, résonner, et être repris ailleurs, que ce soit dans vos écrits, vos discussions, ou vos réflexions personnelles. Nous vous demandons de ne pas détourner leur sens initial et de créditer ce lieu comme leur source, en indiquant explicitement qu’ils proviennent de ce site — et non de l’écrivain célèbre homonyme, afin d’éviter toute confusion. Pour plus de détails sur les usages autorisés, vous êtes invités à consulter les conditions d’utilisation (lien en bas de page).