Une main pour soi, une main pour le bateau
Quand Dieu agit comme un bon moniteur de voile
Il y a des moments où tu perds pied. Tu dérives, ou tu t’agrippes à n’importe quoi. Mais si tu parles à quelqu’un qui a appris la voile, il te dira : « Une main pour toi, une main pour le bateau. »
Tu dois tenir ton équilibre, sans lâcher ce qui t’empêche de sombrer.
Et si Dieu, c’était ça ? Pas un pilote automatique, pas un maître qui crie les ordres. Mais une présence qui tient sans enfermer, qui guide sans te priver de la barre.
La liberté, mais pas en roue libre
Dans la foi chrétienne, on parle de libre arbitre : Dieu ne tire pas les ficelles. Il te laisse faire tes choix, même quand tu vas droit dans le mur. Pas pour t’abandonner, mais pour que tu grandisses, que tu comprennes, que tu assumes. Comme en mer : si t’as jamais barré, tu ne sauras jamais tenir une trajectoire.
Des repères stables
Mais liberté ne veut pas dire n’importe quoi. Il y a des lignes de fond, comme les Dix Commandements ou d’autres repères moraux. Ce ne sont pas des chaînes. Ce sont des quilles. Ça ne t’empêche pas de virer, mais ça t’évite de chavirer.
Une aide discrète mais réelle
Dieu ne hurle pas dans un micro. Il parle bas, à qui veut bien écouter : par la prière, par des textes, par des gens. Comme un instructeur qui reste à la bonne distance — présent, mais pas intrusif. Et quand ça commence à tourner mal, il est là, prêt à intervenir.
Tu peux toujours revenir
Même si tu as largué les amarres. Même si t’as cassé le gouvernail. Il y a toujours un retour possible. Le pardon, dans la foi chrétienne, ce n’est pas une option de confort, c’est le moteur caché de toute la navigation.
En résumé ?
Dieu n'est pas là pour te couler ni pour tout faire à ta place.
Il te laisse barrer. Il pose un cadre. Il reste à portée.
Et quoi que tu fasses, il ne lâche pas le bateau.